Situation 1 : Madame Kala est diabétique
L’avantage de google est le multiple choix en réponses quand on recherche des solutions. L’inconvénient est le fait de devoir choisir soi-même une réponse similaire à nos attentes… Ainsi est le parcours du suivi de perte de poids.
Approchons le cas de notre patiente, madame Kala. Comme il a été dit précédemment, Il est nécessaire avant tout qu’elle accepte la thérapie, mais surtout qu’elle sache pourquoi elle veut/doit perdre du poids. Ceci implique la sensibilisation sur la pathologie, sur les causes et les risques de temps en temps.
Nom : Kala,
Age : 54 ans,
Taille : 155 cm
Poids : 109 kg
IMC : 44,2 kg / m²
Tension artérielle moyenne : 145/70 mm Hg
Activité physique / sport : quasi nul
Remarques importantes : difficultés à se mouvoir ; frustration, dépression passagère ; grignote beaucoup ; effets yo-yo successifs… Voir Plus: Comment perdre du poids sans stresser? Part 3/10 – DEDI Health
Objectif 1 : Gestion des paramètres vitaux
Pour une patiente comme madame Kala atteinte de diabète, le premier objectif ne doit pas reposer sur la perte de poids, mais plutôt sur la stabilisation des paramètres vitaux. Il ne serait pas sage de chercher tout de suite à la plonger dans une « restriction » afin que la silhouette s’affine. Bien évidement la perte de poids, vu son IMC serait avantageux, mais toujours est il que la santé est plus importante que tout le reste. Les paramètres vitaux doivent être contrôlés et évalués en même temps que la perte de poids. En savoir plus…
Objectif 2 : La phase détox
Plusieurs régimes de perte de poids ont pour coutume de débuter avec quelques jours, voire 2 semaines de détox sans sel, sans sucre et dérivés, ainsi que sans complément (glucides). Les repas sont drastiquement réduits dès les premiers jours, ce qui entraine un changement brusque chez le patient ou encore provoque un abandon spontané du programme. Raisons : c’est difficile, j’ai des vertiges, je manque d’énergie, je suis fatigué et etc.. A ceci s’ajoute des périodes de jeûne qui seraient bénéfiques pour un patient hypertendu, mais dangereux pour le diabétique. Tout diabétique nécessite une prise en charge et un suivi bien organisé.
Pour soumettre la patiente à une détox, il faudrait programmer une alimentation contenant un peu de glucide pour une régulation constante de la glycémie. Si tu te trouves dans cette sitation, contact nous pour un suivi complet. Contact – DEDI Health
Objectif 3 : L’adaptation au programme
Dès le début d’un programme, il est très important d’avoir des échanges fréquents avec la patiente. Le programme n’est pas seulement nouveau à ses yeux, mais aussi pour son corps et son mental. Madame Kala peut très vite être découragée après avoir visualisé le programme. Ceci semble très facile à dire, mais constitue pourtant une phase très importante et décisive pour la suite du processus.
L’adaptation à un programme tel qu’un changement de régime alimentaire se fait progressivement. Il est donc question de planifier sur une petite période (ex : une ou 2 semaines maxi) afin de mieux évaluer et reprogrammer le suivi.
Objectif 4 : L’activité physique, le sport
De nos jours, de plus en plus de programmes minceur sans sport sont proposés au public. Ce sont d’ailleurs les programmes les plus vendus. Comment peut fonctionner le corps humain sans activité physique, sans sport ? L’on s’étonne après d’un viellissement rapide de la peau et du corps en général.
Le corps et les muscles en particulier ont besoin d’activité et de sport pour fonctionner. Il est d’ailleurs scientifiquement prouvé que le diabétique a de bonnes chances de réguler sa glycémie s’il pratique au moins 150 minutes d’activités par semaine. Il est d’ailleurs conseillé d’en pratiquer tous les deux jours au moins. En savoir plus…
L’activité physique ou le sport doit être intégré de façon progressive. Par exemple, de la marche lente à une marche rapide, de 15 minutes à 30 ou 45 minutes d’effort par jour. Une dame de 54 ans n’a pas les même capacités énergétiques qu’une jeune femme de 30 ans. Il est très important d’adapter un programme adéquat selon le profil de la personne.
Objectif 5 : Eviter les privations
A l’instant que le corps recoit l’information de ne plus consommer x ou y chose, c’est à ce même moment précis que le corps commence à en réclamer. Il est normal de se priver de certaines choses en début de cure. Mais de façon prolongée, le corps n’y résiste pas. Supprimer un aliment complètement le premier jour, pourrait frustrer madame Kala. Une interdiction peut très vite passer à une dépendance. Bie évidemment il y a de petites techniques à adapter pour y arriver. En savoir plus…
Il est surtout important de réapprendre à manger sainement sans penser à une quelconque privation.
Dans le chapitre suivant nous parlerons de la Situation 2 : Madame Kala n’a aucune pathologie.